Affaire de vol de jetons virtuels : 2 ans de prison

[html] Souvenez-vous de cette affaire incroyable, qui avait fait grand bruit le mois dernier, concernant un vol de jetons virtuels, le verdict est enfin tombé, ce sera 2 ans de prison pour l’auteur des faits. <br><br>

Revenons sur cette affaire: <br>
De juin à septembre 2009, un jeune hacker anglais de 30 ans, Ashley Mitchell, a piraté le système de la société Zynga pour « voler » près de 400 milliards de jetons virtuels. Ces jetons étaient destinés à être utilisés pour jouer sur une plateforme de jeu de poker en ligne accessible via les réseaux sociaux Facebook, Myspace et Twitter : Zynga Poker. <br><br>
[centre][img]http://www.pokerclub.fr/images/zyngapoker.jpg[/img][/centre]
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Le jeune pirate a ensuite revendu les jetons virtuels pour un montant de 62 000 € par l’intermédiaire de sites d’enchères en ligne. Le montant réel de son butin s’élevait à 8,67 millions d’euros, le préjudice pour l’entreprise Zynga est donc bien supérieur à ses gains. <br><br>

Ashley Mitchell vient d’être jugé par la cour de justice d’Exeter, Angleterre, à deux années de prison ferme. Sa défense, basée sur le fait d’être « obsédé » par le poker, n’a pas impressionné les jurés. L’accusé, qui était déjà sous le coup d’une peine de prison avec sursis, a eu, en plus, la désagréable surprise d’apprendre que cette peine allait être transformée en prison ferme. <br>
Mitchell devra également rembourser 210.000 euros, somme qu’il aurait obtenu en vendant l’intégralité des jetons volés. <br><br>

Le juge de cette affaire, Philip Wassall, n’a pas caché qu’Ashley Mitchell avait servir d’exemple pour dissuader d’éventuels autres cybers criminels.
L’intérêt principal de cette affaire était bien sûr de statuer sur le fait que le vol d’un bien virtuel soit recevable ou non. Dans cette affaire, la cour a finalement décrété que même si la monnaie virtuelle n’est pas réelle et infinie dans l’offre, elle pouvait tout de même bénéficier d’une protection juridique, tout comme la monnaie réelle. <br><br>

Cette histoire prouve bien que le crime, même virtuel, ne paye pas.
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